Le Hammertime c’était le week-end dernier, et parmi toutes les activités qu’on pouvait y découvrir, se tenait un nouvel opus de notre concours de peinture animé par nos amis les Canonniers !
Vous trouverez ci-dessous les très belles participations !
Olifax nous fait part d’une présentation et d’un résumé du premier chapitre de la campagne Infinity On parle de Jean-Phi qui passe sur le Grill de la Forge Greg nous donne les dernières nouvelles du HammerTime et nous liste les participants déjà connus : Les commerces attendus, la liste des démos, le concours de peinture de figurines et on termine avec le SAV de Sly !
Bolt Action Version 3, c’est annoncé officiellement par l’éditeur Warlord Games ! Dans une communication officielle sur leur blog et après une traduction sur le compte Facebook france, nous savons donc que ce fabuleux corpus de règles évoluera en 2024. Mais comment ?
Le fameux wargame Bolt Action V3 sort en septembre 2024
C’est avec une grande joie et une excitation débordante que la compagnie anglaise mondialement connue pour ses Wargame annonce une nouvelle de taille – l’arrivée de Bolt Action : Troisième Édition ! En collaboration étroite avec leurs chers partenaires d’Osprey Games, Warlord Games est enchanté de présenter cette fantastique mise à jour du jeu de guerre phare sur la Seconde Guerre mondiale. Avec une communauté de wargamers passionnés et fidèles et presque 16 ans d’existence, il était normal pour Bolt Action de poursuivre son évolution grâce aux enseignements tirés de milliers et de milliers de parties, et bien entendu, avouons le, à tous les problèmes rencontrés et solutions trouvées par les joueurs.
Écrit par le talentueux concepteur de jeux (et expert des éditions précédentes) Alessio Cavatore, Bolt Action V3 a la promesse d’offrir toute une série de règles révisées et mises à jour pourgarantir des parties plus agréables que jamais, tout en préservant l' »essence » même de Bolt Action que nous chérissons tous – voici ce qu’Alessio a tenu à partager à ce sujet :
« Travailler sur cette nouvelle édition de Bolt Action a été un régal, mais aussi un défi. J’ai considéré que ma mission consistait à essayer de faire de mon jeu préféré une expérience encore meilleure pour les joueurs. Pour moi, il y a toujours un objectif à poursuivre : continuer ma quête d’un ensemble de règles de wargame vraiment » fluide » – en d’autres termes, le Saint Graal d’un système de règles où les joueurs pensent toujours à leurs prochains mouvements sur la table, et non pas aux règles du jeu ! Je pense que Bolt Action : Third Edition est définitivement un grand pas dans cette direction, et je suis sûr que vous serez d’accord avec moi ! »
— Traduction francaise de Warlord Games France, des propos d’Alessio Cavatore.
Les nouveautés de cette version 3
Alors, à quoi pouvons nous nous attendre dans Bolt Action pour sa troisième Édition et chez Warlord Games dans les mois à venir ? Les habitués de Bolt Action retrouveront un jeu très familier, avec de nombreux mécanismes de base inchangés, mais qui ont été peaufinés, mis à jour et ajustés pour offrir un gameplay encore plus fluide, tandis que les nouveaux venus découvriront un système facile à comprendre et à apprendre. Un tout nouveau système de sélection des listes d’armée, entièrement repensé, offre des possibilités inédites et passionnantes pour déployer des forces véritablement uniques, tandis que le nouveau générateur de scénarios apportera des missions amusantes et stimulantes sur nos table de jeu.
Bien que tout le monde (et nous en faisons parti!) soit extrêmement enthousiaste à propos de cette annonce de bolt action V3, Warlord nous concocte également de nombreuses autres sorties d’ici la fin septembre. L’éditeur va donc leur consacrer le temps et la mise en lumière niveau com’ que cela mérite. Cela signifie que nous n’aurons pas beaucoup plus d’info de la nouvelle édition de Bolt Action avant le mois de juillet, c’est à dire le moment ou nous commencerons à découvrir les toutes les nouvelles fonctionnalités cette nouvelle mouture version 3.
La FAQ Bolt Action V3, les réponses officielles de Warlord Games à ce jour.
L’équipe de Bolt Action à Nottingham n’est pourtant pas avare d’info, ils ont pensé à nous et toutes les questions importantes que nous pouvons nous poser en tant que joueurs.
Je vous livre telle quelle, la très bonne traduction de l’équipe francaise, toujours publiée sur le compte officielle.
Puis-je encore utiliser mes figurines et mes armées actuelles pour Bolt Action V3 ?
Tout à fait ! Nous avons beaucoup travaillé pour nous assurer que la majorité des armées de la deuxième édition s’intègrent dans le nouveau système de sélection des forces avec un minimum d’ajouts. Vous constaterez probablement, cependant, que vous voudrez investir dans certaines unités que vous n’auriez peut-être pas envisagées dans l’édition actuelle, car il y a eu des changements généralisés dans le coût des points et les règles des unités individuelles !
Qu’en est-il de mes livres de règles ?
Le livre de règles Bolt Action : Third Edition remplacera immédiatement le livre de règles Bolt Action : Second Edition, ainsi que tous les livres Armies of… existants. Le livre de règles principal contiendra cinq listes d’armées « de départ » vous permettant de constituer des forces pour la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’URSS, l’Allemagne et le Japon impérial, tandis que d’autres nations auront des listes similaires disponibles en téléchargement au format PDF. Ces listes vous permettront de commencer à jouer immédiatement et seront familières aux joueurs de la deuxième édition, mais chacune d’entre elles sera remplacée par une série régulière et continue de publications des livres Armies of… de la troisième édition.
Les livres de campagne et de théâtre resteront valables, car le contexte et les scénarios sont toujours très pertinents, mais la grande majorité des unités qu’ils contiennent seront mises à jour et traitées dans les nouveaux livres Armies of…. Nous avons profité de Bolt Action : Third Edition pour réviser complètement les profils d’unités, les règles spéciales et les points des dizaines de sources issues des deux premières éditions, et les compiler, rendant ainsi plus facile que jamais pour les joueurs d’engager les armées qu’ils ont choisies.
Ai-je besoin de nouveaux dés, jetons ou modèles pour jouer à Bolt Action V3 ?
Non, pas du tout ! Bolt Action : Third Edition utilise toujours tous les éléments de base de Bolt Action que nous connaissons et aimons – les d6, les marqueurs de Stress (Pin), nos gabarits multifonctions, et bien sûr le système d’activation emblématique des Dés d’Ordre – ce ne serait pas Bolt Action sans lui, après tout !
D’autres livres ou FAQ seront-ils publiés pour l’édition précédente?
À ce stade, tout le monde est sur le pont pour Bolt Action : Third Edition, et il n’est donc pas prévu de publier d’autres livres sur la Seconde Édition. De même, la FAQ actuellement disponible sur le site Web est la dernière pour cette édition – cependant, si vous avez des questions sur les règles concernant la deuxième édition, vous pouvez toujours continuer à les envoyer par courriel à info@warlordgames.com et nous y répondrons au fur et à mesure. Veuillez noter que notre équipe primée du service clientèle ne pourra pas vous donner plus d’informations sur la troisième édition pour le moment – c’est strictement Top Secret !
Nouvel épisode de ForgeFM, le podcast de La Forge Ludique. Au programme aujourd’hui, l’inspecteur Kirou nous parle d’écoresponsabilité dans notre hobby, Greg nous donne des news de la Forge et du HammerTime, et nous trouverons sous le grill notre ami Frère_Rholfgrim
Toute l’équipe de ForgeFM vous souhaite une très belle année 2024. Après un retour sur les événements qui nous ont marqué en 2023, nous profiterons des voeux du Président. Vince passera ensuite sur le Grill de la Forge et, l’évènement que chacun attendait, les Forge Awards 2024. 01:00 : Tour de table des meilleurs moments de l’année, on y trouve, tournoi de Bloodbowl des Déchus à Vincennes, Les Batailles Fantastiques @lesbataillesfantastiques986 La Campagne Infinity de La Forge Ludique, Campagne One Page Rules Grimdark @onepagerules et des French wargame Days ( @FrenchWargameStudio ), Campagne Space station Zero. 09:00 Les Voeux du président 13:10 Relax, c’est le Grill de la Forge – Nous y découvrons un membre de notre association : Vince 23:55 Les Forges Awards 2024 – 26:00 : Jeux – La révélation de l’année 2023 – 27:25 : Jeux – Meilleur espoir 2024 – 29:00 : Jeux – Come back de l’année 2023 – 30:47 : Jeux – Les jeux qui nous ont quitté en 2023 – 32:40 : Joueurs – joueurs les plus versatiles en 2023 – 34:40 : Joueurs – Les reptiliens de 2023 – 35:45 : Joueurs – NeoForgeur 2023 – 37:08 : Peinture – Peintre le plus prolifique – 38:26 : Peinture – Le meilleur progrès sur 2023 – 39:30 : Peinture – La marque de l’année 2023 – 41:00 : Awards d’Honneur de La Forge Ludique – 43:09 : L »Award du Président au Directeur du centre social 45:00 : Actus de la Forge en vrac
Laissons Guigeek décrire le projet peinture de son char Somua (l’un parmi une belle armée méca qui prend forme ! ) . On l’attend de pied ferme pour bolt action V3 qui sort en septembre 2024.
Alors ma figurine est mon 2e tank pour mon armée française ww2. C’est la 2e fois que je peins un camouflage. Mon projet d’armée est assez sourcé. Le but est de produire une armée qui est historiquement correcte, avec des schémas cohérents. Je joue donc une Division Légère Mécanique, l’équivalent d’une panzer division allemande.
Ce tank représente donc un tank du 13e dragon, avec un schéma que l’on peut voir dans un musée.
J’ai aussi utilisé pour la première fois des pigments aussi. C’est un Somua S35, surement un des meilleurs chars du début de la guerre.
Découvrir le char Somua S35
Contexte historique du développement du SOMUA S35
Le contexte historique entourant le développement du SOMUA S35 remonte aux années qui ont suivi la Première Guerre mondiale. À cette époque, les chars Renault FT, bien qu’ayant joué un rôle essentiel dans les premières opérations blindées, étaient devenus obsolètes sur le champ de bataille. Les progrès technologiques rapides et les leçons tirées des conflits passés ont incité l’état-major des armées françaises à lancer un programme ambitieux en août 1933. L’objectif était clair : concevoir un nouveau char de 6 tonnes capable de remplacer les vénérables Renault FT et de répondre aux exigences d’une guerre moderne.
Objectif principal de remplacer les chars obsolètes de la Première Guerre mondiale
Le principal moteur derrière le développement du SOMUA S35 résidait dans la nécessité de moderniser les forces blindées françaises. Les chars de la Première Guerre mondiale, bien qu’ayant révolutionné les tactiques militaires, étaient désormais dépassés. Face à l’émergence de nouvelles menaces et à l’évolution des stratégies militaires, il devenait impératif pour la France de doter son armée d’un char plus puissant, rapide et mieux blindé. Ainsi, le programme de développement visait à créer une nouvelle génération de chars capables de faire face aux défis du champ de bataille moderne, marquant ainsi le début de l’ère des chars moyens français, dont le SOMUA S35 allait devenir l’un des représentants emblématiques.
Développement du SOMUA S35
Lancement du programme de développement en août 1933
En août 1933, l’état-major des armées françaises prend une initiative cruciale en lançant un programme de développement destiné à concevoir un nouveau char de 6 tonnes. Cette décision marque le point de départ d’une recherche intensive visant à moderniser les forces blindées françaises, qui se sont appuyées pendant trop longtemps sur les Renault FT de la Première Guerre mondiale, devenus obsolètes.
Avant-projets et études conduisant à la production du Hotchkiss H35 et du Renault R35
Le lancement du programme donne lieu à une période d’études approfondies et de recherches visant à concevoir un char répondant aux exigences modernes du champ de bataille. Cette phase de développement engendre plusieurs avant-projets, parmi lesquels émergent deux chars qui seront effectivement produits : le Hotchkiss H35 et le Renault R35. Ces deux véhicules, bien que distincts du SOMUA S35, reflètent la diversité des approches techniques et tactiques explorées au cours de cette période.
Modification du programme pour répondre aux besoins de la cavalerie française
Cependant, l’évolution des besoins militaires, notamment la motorisation de la cavalerie française après la Première Guerre mondiale, conduit à une modification du programme initial. En juin 1934, des ajustements substantiels sont apportés, notamment l’imposition d’un blindage de 40 mm pour la caisse, une masse totale de 13 tonnes et l’adoption de la tourelle APX-1. Cette refonte du programme vise à créer une automitrailleuse de combat (AMC) plus lourde, dotée d’un équipage de trois hommes, répondant ainsi aux nouvelles réalités tactiques. Dans cette reconfiguration du projet, la Société d’outillage mécanique et d’usinage d’artillerie (SOMUA) se distingue en présentant un prototype approuvé le 26 juin 1934, marquant ainsi une étape significative dans le développement du SOMUA S35.
Caractéristiques Techniques du fleuron des blindés francais en 1939
Description des caractéristiques principales du SOMUA S35
Le SOMUA S35 se distingue par un ensemble de caractéristiques techniques qui en font l’un des chars les plus remarquables de la Seconde Guerre mondiale.
Blindage du char de combat S35
Le blindage constitue l’une de ses caractéristiques les plus notables. Robuste et bien conçu, il offre une protection efficace contre les tirs ennemis. L’épaisseur et l’inclinaison du blindage contribuent à accroître sa résistance sur le champ de bataille, faisant du S35 un adversaire redoutable pour les canons ennemis. Cette qualité s’avérera cruciale lors de batailles telles que celle de Hannut en Belgique, où le SOMUA S35 a résisté aux tirs des canons allemands.
Canon antichar du char Somua S-35
Équipé d’un canon antichar performant pour l’époque, le SOMUA S35 dispose d’une capacité offensive significative. La précision et la puissance de feu de son canon, souvent comparé favorablement à ceux des Panzers allemands, ont contribué à renforcer son rôle sur le champ de bataille. Cette caractéristique a été mise en évidence lors de la bataille de Hannut, où le S35 a efficacement engagé et résisté aux canons des Panzers III et IV allemands.
Vitesse
La vitesse du SOMUA S35 constitue un atout majeur, conférant à ce char une mobilité essentielle sur le champ de bataille. Sa rapidité a été mise à profit lors d’opérations militaires nécessitant une manœuvrabilité rapide, bien que cela ait également contribué à des problèmes logistiques tels que des pannes mécaniques et des pénuries de carburant, surtout face à la rapidité des Panzerdivisionen allemandes.
Autres Caractéristiques du monstre d’acier francais
Outre ces points saillants, le char Somua présente d’autres caractéristiques notables telles que sa conception ergonomique, son agilité sur différents terrains, et son rôle polyvalent sur le champ de bataille. L’ensemble de ces caractéristiques techniques a contribué à faire du SOMUA S35 l’un des chars d’assaut français les plus avancés de son époque
Performance sur le Champ de Bataille
Bataille de Hannut en Belgique (12 mai 1940) : le baptême du char Somua
La performance remarquable du blindé SOMUA S35 a été mise en lumière lors de la bataille de Hannut en Belgique le 12 mai 1940. Cette confrontation, considérée comme la première bataille rangée de blindés de la Seconde Guerre mondiale, a fourni une plateforme cruciale pour évaluer l’efficacité du S35 sur le champ de bataille.
Résistance aux tirs ennemis et limitations
Le SOMUA S35 a démontré une résistance impressionnante aux tirs ennemis lors de la bataille de Hannut. Son blindage bien conçu a prouvé sa capacité à faire face aux canons 3,7-cm KwK 36 L45 des Panzers III et aux 7,5-cm KwK 37 des Panzers IV allemands. L’épaisseur et l’inclinaison du blindage ont permis au S35 de résister efficacement aux tirs, faisant preuve d’une robustesse exceptionnelle sur le champ de bataille. Seuls les redoutables canons anti-aériens de 88 mm allemands ont réussi à constituer une menace significative pour les S35.
Cependant, malgré sa performance impressionnante, le char somua n’était pas exempt de limitations. Les pannes mécaniques et les problèmes d’approvisionnement en carburant ont entravé son efficacité opérationnelle, un défi exacerbé par la rapidité des opérations imposées par les Panzerdivisionen allemandes. Ces limitations ont souligné la nécessité d’améliorations logistiques pour optimiser l’utilisation du S35 sur le terrain.
Comparaison avec les chars allemands de l’époque
La bataille de Hannut a également permis de comparer le SOMUA S35 aux chars allemands contemporains. Son canon de 47 mm, en théorie capable de percer tout le blindage des chars allemands de l’époque, a contribué à équilibrer le rapport de force. Cependant, la confrontation avec les Panzers a souligné la nécessité d’innovations continues pour maintenir la supériorité sur le plan technologique.
La performance du char Somua à Hannut a démontré son efficacité sur le champ de bataille, tout en mettant en évidence les défis logistiques et les opportunités d’amélioration pour les chars français de l’époque.
AMMO a récemment publié des informations concernant sa nouvelle gamme de peinture ATOM Fusion. ATOM, Atom atom….Qu’est ce qui se cache derrière ce nom ?
ATOM, les promesses d’AMMO
Voici les promesses mis en avant par la marque espagnole :
“Des capacités de séchage très rapide qui permettent de travailler vite, et donc de finir plus de maquettes et figurines.”
Oui, effectivement c’est tout l’intérêt de travailler avec de l’acrylique. Qu’est ce qui va donner cette rapidité de séchage ? Une formulation plus concentrée, un finit donc plus matte que matte ? On se souvient de la sortie du vernis ultra-matt. Vraiment très matt à utiliser uniquement en mélangeant ses peintures sur la palette et à utiliser uniquement au pinceau.
Atom a développé une formule à base d’eau qui est saine et non toxique, elle propose en plus des résultats exceptionnels digne d’une formule à base de laque.
Cette nouvelle peinture ATOM par Mig Jimenez semble être à base d’eau. Eau ou acrylique ? Rappelons que cette appellation peut porter à confusion. Si c’est effectivement à base d’eau, avec toutes les promesses annoncées, ca sera une révolution. Mon humble avis, ça serait plutôt acrylique. En fait, j’ai l’impression que l’ATOM va s’opposer à la peinture Tamiya. Oui, ces petits pots en verre qu’on a forcément déjà vu au moins une fois dans sa vie : Il s’agit d’une peinture à base de laque (et non pas acrylique). Après, si nous sommes sur une acrylique qui a les propriétés géniales des peinture à base de laque (Mr Hobby, Tamiya pour ne citer qu’eux), alors oui ça sera quand même une super évolution. Je reviendrai plus en détail dans un autre article sur les différences entre l’acrylique et les laques.
Ces caractéristiques water-based lui confèrent d’être plus agréable à utiliser et plus safe pour la santé. La votre, mais aussi celle de votre environnement. Cela a toujours été un argument compréhensible de la marque espagnole. Comparé à de la Tamiya, c’est vrai que l’acrylique laisse beaucoup moins d’odeur dans votre pièce.
“Oublier les imperfections; l’ATOM s’auto-nivelle, pour donner un rendu sans défaut et professionnel à chaque utilisation”
Nous arrivons vraiment dans le vif du sujet avec cette déclaration. Oui, la ATOM sera bien un mix entre l’acrylique et la laque. Tout comme la peinture à la base de laque, l’ATOM délivrera une couche de peinture qui se répartie toute seule sur la surface. Entendons, qu’il n’y aura pas de défaut de surface (pas de granularité, pas de phénomène de peau d’orange typique de l’acrylique mal appliquée). Si vous avez déjà peint avec de la Tam, vous savez que vous pouvez repasser couche sur couche dans le même temps sans risquer les mauvaises surprises.
Moi ce que j’aimerai bien tester aussi, c’est sa capacité à résister aux techniques de weathering, notamment le jus pour maquette, assez répandu sous le terme de lavis ici dans le monde du wargame et de la figurine.
ATOM Fusion… c’est désormais clair : nous somme sur la fusion des deux technologies ! Acrylique + laque. Le meilleur des deux mondes sans les inconvénients respectifs de chaque.
“Que vous préférez la précision d’utilisation au pinceau ou la polyvalence de l’aérographe, ATOM est parfaite pour tous vos besoins. Notre formule de haute qualité vous garantit des résultats incroyables quelques soit la technique que vous choisissez, sans devoir diluer.”
Ce sera un petit plus : l’ATOM sera polyvalente. C’était déjà la promesse de beaucoup de fabricants de peinture, utilisée soit à l’aéro ou au pinceau. On la retrouve chez AK, AMMO, GreenStuff… Rien de nouveau. Mais…celui qui a déjà essayé d’utiliser de la peinture à base de laque au pinceau s’en souvient : non, en fait je ne vais rien dire tellement c’est outrageux. La laque n’est pas faite pour être utilisée en aplat au pinceau. Ici, fidèle à son crédo, AMMO by Mig Jimenez propose cette petite révolution, de la peinture de qualité laque utilisable au pinceau. Moi je veux voir ça !
Chaque bouteille a une ouverture sécurisé par un capuchon qui s’ouvre avec une seule main. La bouteille contient notre iconique bille en acier pour mélanger les pigments et le liant.
J’ai traduit ce qui me semblait important, cette phrase initiale est bien trop marketing et part dans tous les sens. Ce qu’il faut en retenir, c’est un avantage. Le fait d’ouvrir et fermer la bouteille avec un clic, c’est très pratique : pas de bouchons partout, pas de risque de les perdre et surtout pour ceux qui font des mélanges et qui travaillent vite à l’aéro savent de quoi je parle. Main droite pour tenir l’aéro, main gauche pour remplir à la volée. Ce système était déjà utilisé sur leur bouteille de primer One Shot. Même si la conservation n’était pas le point fort, faut avouer que c’est beaucoup plus pratique.
Le nuancier ATOM
La palette de couleurs sera large. Dans un premier temps, j’aurais pensé que c’était destiné à tout ce qui est Wargame / SF ou Gundam. C’est un itinéraire que semblait prendre AMMO pour diversifier son offre. Mais, mais, mais… On va sans doute pouvoir faire du blindés et des avions !
Conclusion sur la peinture AMMO ATOM Fusion
Il faut bien avouer que c’est une bonne nouvelle dans la communauté des peintres. Une marque aussi innovante qu’AMMO qui annonce une nouvelle formule, c’est toujours à guetter. Avec attention, et certain diront avec le sourire. C’est toujours dans de grand fracas marketing que les enseignes tentent de grapiller les espaces de rangements des peintres (et des parts de marchés sur leurs concurrents !).
Pour résumer à la grosse ce qu’on sait pour l’instant de l’ATOM de Mig Jimenez :
Peinture avec avantage de la laque et des acryliques
Fermeture par un bouchon pratique clipsable
Conditionnement en 20ml
Prévu pour 2024
Utilisable au pinceau et à l’aérographe
Voilà, c’est ce qu’on sait des futures peintures qui devraient révolutionner le monde. Enfin, peut être ! Si on est sage, des tests devraient venir compléter cet article.
Studio Tomahawk est en train de préparer un nouveau jeu pour 2024. Il s’agit de V for Victory, c’est un jeu WW2 en 28mm qui se déroule pendant la reconquête de l’Europe de 1943 à 1945. La mécanique se veut tactique et facile à prendre en main, avec un curseur qui tend vers la simulation en retirant les inconvénients. Le jeu sortira courant 2024, aucune date n’est confirmée même si le souhait serait au début de l’année.
Ce qu’il faut savoir de V For Victory au jour J de notre découverte
Le projet dont voit les photos petit à petit sur la page Facebook du Studio Tomahawk s’appellera V for Victory. C’est donc un Wargame avec comme cadre la seconde guerre mondiale. Cela fait deux ans que les concepteurs travaillent sur le projet, alliant écriture des règles, tests, écriture, présentation et tests… Et tout ça dans le plus grand secret sans nommer le jeu.
C’est lors du Hammer Time 5 à Lille, événement organisé par la Forge Ludique, que le nom est apparent pour la première fois. Comme je l’ai précisé en introduction, le jeu se veut d’une approche plus simulation que casual. Forcément, il sera facile de le comparer au tenant du titre de notoriété, un certain Bolt Action (qui fait peau neuve en V3). Ma première question à l’auteur est même celle ci :
“ en une phrase, comment le jeu se différe des autres, et notamment de Bolt Action”. L’auteur se prend au jeu et s’en sort plutôt bien. Je n’ai plus la phrase exact, mais clairement on est sur un concept clair qui n’est pas du tout celui de Bolt Action. Donc pas simulation, mais pas simpliste non plus.
On attend vraiment d’avoir quelques parties dans les pattes pour se faire une idée, ici à la Forge nous avons des Wargamer avec 20 ans d’expérience de jeu qui ont forcément tâté du Rules of Engagement, du Squad Leader et autres titres plus ou moins complexes.
Immersion garantie dans V for Victory grace au format
Le format carré pour se concentrer sur l’action
C’est un jeu que je qualifierai d’escarmouche à grande échelle. Pourquoi l’envie d’employer le mot escarmouche ?
Format carré, ni trop petit ni trop grand. En effet nous sommes sur un plateau format 1.20m x 1.20m. Nous avons peu discuté du format, mais ce qu’il en reste est une volonté de limiter le cadre pour se concentrer sur l’action. Des actions purement tactiques donc, où on parlera plus de débordements à droite et gauche plutot que d’enveloppement ou contournements comme nous avons l’habitude de le voir sur les wargames rectangulaires. Quand ce n’est pas carrément des refus de flanc…
Personnellement, je dis oui! Cela favorise l’immersion tout en permettant une certaine capacité de manoeuvre, plus marqué par l’appui direct et indirect.
Pas plus de 30 figurines, format Escarmouche
En mettant l’échelle au niveau du groupe de combat, la table ne comptera pas plus d’une trentaines de figurine. En soit, et c’est l’auteur du Studio Tomahawk qui me le dit sans hésiter : “une boite de figurine Warlord, de l’infanterie classique par 30” sera suffisant pour jouer. Peut être une autre ou certaines figurines seront nécessaire pour former des armes spéciales”. Un jeu avec un investissement très maitrisé, ça fait plaisir. Une telle boite coute entre 25 et 40€ selon revendeurs, et très certainement beaucoup moins avec l’impression 3D.
Micro Gestion des figurines, entre beaucoup et suffisamment.
Sans rentrer vraiment dans les détails, voici ce que j’ai retenu qui m’a beaucoup plu dans le système de jeu. V for Victory se voulant réaliste, on y retrouve un bloc important à jouer : la gestion des lignes de vue. En effet, pour tirer sur une cible, celle-ci doit être repérée. Ce n’est pas parce que la figurine est en visuel d’une autre sur la table qu’elle a la capacité à tirer dessus (et je ne parle pas de la portée, mais de sa capacité à mettre en œuvre un feu effectif).
Je n’ai jamais vu de jeu avec système de suppression (peut-être ne suis-je pas un grand joueur, c’est une possibilité). C’est une mécanique qui est très immersive dans les jeux vidéos et qui est presque un standard aujourd’hui, c’est aussi un effet de feu des plus intéressant dans les jeux vidéos dit “réalistes” ou Milsim (Arma 3, 6 Days of Fallujha, Escapade from Tarkov notamment). V for Victory aborde ce sujet en faisant de la suppression un ingrédient de ses mécaniques.
Je vois déjà des joueurs de Bolt Action me dire, “mais si, y’a les PIN marqueurs !” Oui, c’est aussi à ça que j’ai pensé en écoutant l’explication de l’auteur. Donc, encore une fois, wait & see ! Hate de tester ça pour le plaisir sans à chaque fois mettre en relation V for Victory et Bolt Action.
Des cartes, des réglettes, des dés
Les fameuses réglettes du Studio Tomahawk
Comme pour les jeux de la série SAGA, V for Victory utilisera des réglettes pour mesurer les distances. De mémoire, on retrouve la distance courte / moyen / longue. Celles ci peuvent s’additionner, les réglettes serviront également à simuler les déplacement des véhicules. Ce système permet adroitement de reprendre un itinéraire réaliste en se conformant au terrain, évitant ainsi les approximations de déplacement qui sortent le joueur de l’action.
A voir maintenant si cela ne gêne pas le bon déroulement du jeu, se vouloir réaliste c’est louable mais rappelons que les éditeurs nous proposent un loisirs et non un instrument tactique professionnel.
Des cartes en main
Une gestion de 5 cartes va structurer vos actions sur les tours de jeu. Je n’ai pas pu voir les caractéristiques particulières des cartes, mais mon ressenti est très bon sur le système. Ce sont ces cartes qui vont permettre à vos groupes d’effectuer des mouvements et actions tactiques décisives, ajoutant du piment à la partie. J’attend avec impatience cette gestion de main, car cela ajoute du choix et on sait que le Wargame en général est un jeu de chance et de choix.
3 types de dés pour gérer la chance
Ce sera une triplette de dès : 10 faces, 8 faces, 6 faces. Cette multitude va servir à améliorer ou dégrader les probabilités. De ce que j’ai pu voir, c’est plus compréhensible avec cet ensemble que comparé à des tableaux de modificateurs et des myriades de dés 6.
Wait & See et préparez vos collections de fabuleux dès de jeux de rôles !
Liste d’armée et Ordre de bataille
Un scenario et des objectifs pour composer votre effectif
Autre point particulier annoncé par le concepteur de V for Victory, la sélection des forces et leurs articulations. C’est de vive voix et avec beaucoup d’enthousiasme qu’on me présente ce point qui semble-t-il est différenciant des autres jeux. Les scenarios de batailles vont donc dicter des objectifs et vous allez construire votre ordre de bataille pour les remplir. Oui, c’est prometteur, à voir en test ce que ça va donner et si ce n’est pas une autre façon de dire “nous sommes en 44, choisissez vos forces pour 1000 points dans un catalogue d’unité américaine.”
Quelles nations, quelles troupes ?
V for Victory nous emmène pour la libération de l’Europe. Dans une fourchette large, nous allons prendre le commandement des forces évoluant entre les périodes 1943 et 1945. Cela couvre de l’Italie à l’URSS.
Au niveau type de troupes, nous aurons accès à 3 niveaux de vétérance symbolisées par des noms d’unités bien connues et génériques. Ainsi chez les allemands, nous aurons en unités évoluée des Panzergrenadiers, ou des Parachutistes chez les USA et des Commando chez les britanniques.
Pas beaucoup plus d’informations à fournir à l’heure actuelle, il faut s’attendre à des choses plutôt générales qui ne rentrent pas dans la granularité de chaque force avec namming et des caractéristiques propres d’unités. De la jouabilité et de la lisibilité avant tout, il n’est pas prévu de faire comme pour Warhammer 40k avec plusieurs codex par faction, et des profils d’unités en pagaille pour chaque escouades et autres personnages spéciaux.
Idem pour les véhicules, nous retrouvons les plus emblématiques. C’est complet sans être exhaustif. Par exemple, plusieurs Sherman et équipements liés mais sans rentrer dans toute la profondeur du bestiaire allemand par exemple. Oui, pour ceux qui voulaient jouer toutes les déclinaisons des châssis SDKFZ 25x x allemands, c’est raté !
Bon en tout cas, vous l’aurez compris, j’attends beaucoup ces règles. Pour renouveler l’expérience WW2 et wargame, peut être avouons le aussi avec espoir d’avoir un jeu qui corrige ce que je n’appréciais pas dans Bolt Action. Ce sont des pensées partagées par quelques membres de la Forge Ludique, qui voudrons tester V for Victory au plus tôt !